La Phenomena
Avec sa compagnie, la metteuse en scène affirme sa volonté de traverser les frontières artistiques.
2016, l’année de création de La Phenomena marque le début d’une aventure pour l’artiste. Après des études de violoncelle, de littérature et d’arts du spectacle, Maëlle Dequiedt sort diplômée de l’école du Théâtre National de Strasbourg et devient metteuse en scène en résidence à l’Académie de l’Opéra national de Paris. Jonglant avec les arts, son collectif rassemble des interprètes de toutes les disciplines et de tous les horizons (théâtre, musique, performance et vidéo). Nourris de son expérience sur le territoire et des rencontres humaines, ses projets intègrent fréquemment un caractère documentaire. Également dédiée aux nouvelles écritures dramatiques, elle collabore avec des autrices et auteurs contemporains. De celles et ceux qui portent un regard aigu sur notre monde et prennent à bras-le-corps les questions qui traversent notre société. À ce jour, La Phenomena a porté une dizaine de créations. Depuis les débuts de la compagnie, Maëlle Dequiedt collabore avec le dramaturge Simon Hatab. Au théâtre comme à l’opéra, il travaille avec une nouvelle génération d’artistes. Notamment pour Les Indes galantes de Clément Cogitore et Bintou Dembélé qui a défrayé la chronique en invitant des danseuses et danseurs de Krump sur la scène de l’Opéra Bastille.
Avec l’ensemble vocal et instrumental La Tempête dirigé par Simon-Pierre Bestion, lui aussi artiste associé de notre structure, Maëlle Dequiedt et Simon Hatab ont livré un détonnant Stabat Mater d'après l'œuvre de Domenico Scarlatti.